God explains the highly improbable adjustment of the universe's fundamental constants
Summary
Quotes
“For almost forty years, scientists have been establishing that the existence of life depends on an extremely fine-tuning of the universe's initial conditions. The computational capabilities of computers have made it possible to simulate what the universe would have been like if two types of data had been different: the "constants" that appear in the mathematical expression of physical laws (for example, "G" in Newton's law "F = G * mTemplate:Index * mTemplate:Indice / dTemplate:Exp) et les conditions initiales de l'univers (le niveau d'entropie, la densité, la vitesse d'expansion, le rapport entre matière et antimatière, etc.). Il va de soi que ces données ne sont pas déterminées par les lois physiques elles-mêmes, et que les lois pourraient rester les mêmes avec des constantes différentes (par exemple G pourrait être égal 7,673 au lieu de 6,673). On aurait pu penser que, vaille que vaille, à peu près n'importe quel arrangement eût donné un univers différent mais habitable, ou du moins riche en complexité. Eh bien pas du tout ! À leur étonnement, les scientifiques ont découvert qu'une modification minime d'une constante ou des conditions initiales entraînait la stérilité complète de l'univers. Il suffit de modifier d'un léger tour de vis les conditions physiques une seconde après le Big Bang pour rendre impossible la formation des étoiles, donc la synthèse des atomes lourds, donc la chimie, donc a fortiori toute formation de molécules complexes carbonées. […] On peut multiplier les exemples, au moins pour donner quelques ordres de grandeur : si l'on augmente la force nucléaire forte de 1 %, l'apparition du carbone devient impossible. Si l'on augmente de 2 %, les protons ne peuvent plus se former à partir des quarks, tant et si bien qu'il n'y a même plus d'atomes dans la nature. Si on la diminue de 5 %, aucune synthèse d'éléments lourds n'est possible et l'univers n'est qu'un immense amas d'hydrogène. Si l'on s'intéresse maintenant à la force nucléaire faible, on voit qu'une valeur plus forte aurait empêché la fusion à l'intérieur des étoiles, nécessaire à la synthèse des éléments lourds indispensables à la constitution, bien plus tard, des molécules organiques. L'univers ne serait que de l'hydrogène. Plus faible et l'univers ne serait fait que d'hélium. Si la force gravitationnelle avait été légèrement plus grande, toutes les étoiles auraient été des « naines rouges », empêchant l'apparition des systèmes solaires propres à la vie. Légèrement plus faible, et les étoiles auraient brûlé trop vite pour que la vie pût apparaître. Des simulations ont également été menées sur la densité de l'univers et sa vitesse d'expansion : d'après Hawking, à l'ère de Planck, 10Template:Exp seconde après le Big Bang, si la densité de l'univers avait été infinitésimalement différente, l'espace n'aurait pas été euclidien et la vie impossible. On pourrait continuer longtemps. L'abondance des « coïncidences anthropiques » est elle qu'elle est presque devenue un genre littéraire. Il existe plusieurs dizaines de constantes indépendantes les unes des autres, dont une modification minime aurait entraîné la stérilité de l'univers.”